Très bien disons qu'il s'agit donc que d'une simple dague cela me dérange pas
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Test Rp :
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En regardant les toits de Karaka, Otsü assise, rêvait. C’était un petit bout de femme au teint clair, aux cheveux dorés et luisant. Fine d’attaches, les membres frêles, elle avait un air ascétique, presque éthéré. A la différence des robustes et rougeaudes filles de ferme qui travaillaient en bas dans les rizières, Otsü avait les gestes délicats. Elle marchait avec grâce, son cou de cygne bien droit, la tête haute. Maintenant perchée au bord du portique du temple de karaka, elle avait la perfection d’une statuette de porcelaine.
Enfant trouvée, élevée dans ce temple de la montagne, elle y avait acquis une charmante réserve, rare chez une fille de seize ans. Son isolement par rapport aux autres filles de son âge et par rapport au monde ordinaire avait donné à son regard une expression grave et contemplative qui avait tendance à rebuter les hommes habitués aux femmes frivoles.
Elle leva paresseusement les yeux vers les nuages et une pensées se fit jour avec lenteur : « Cela va bientôt faire deux heures entière qu’elle est entrée la dedans … ».
Soudain une voie douce viola son îlot de paix.
- Otsu ?…
Levant les yeux, Otsü vit une femme assez jeune qui venait du puits vers elle. Elle portait un simple pagne, et sa peau nettement plus matte que la normale rayonnait comme de l’or mat d’une vielle statue bouddhiste/ il s’agissait de la jeune Shampoo, qui trois ou quatre mois plus tôt, était arrivé de la province du village de kununa. Depuis lors il n’avait plus quitté le village de la jeune Otsu.
- Enfin le printemps se disait-elle avec satisfaction. Le printemps … Une bénédiction, mais qui n’est pas sans mélange. Dés que le temps se réchauffe un peu, ces poux insidieux envahissent le pays. Ils essaient de le dominer, tous comme mère nature essai de le faire avec moi …
Après une pause, elle reprit son monologue : «je viens de laver mes vêtements, mais ou diable vais-je faire sécher cette vieille robe en lambeaux? Je ne puis le suspendre au prunier. Cela serait un sacrilège, une insulte à la nature, que de couvrir ces fleurs. Moi un esprit si fin, je suis incapable de trouver un endroit ou suspendre cette maudite robe! Otsü prête-moi une corde a linge.
Rougissant a la vue de la reine des cieux si peu vêtu, elle s’écria:
-Shampoo ! Tu ne peux te promener à moitié nu jusqu’à ce que t’es vêtements soient secs !
-Alors, je vais me coucher. Ça te va ?
-Oh ! Tu es impossible !
Levant un bras vers le ciel et abaissant l’autre vers le sol, elle prit la pose des minuscules statues des moine du village que les fidèles oignaient une fois l’an d’un thé spécial.
-En réalité, j’aurais mieux fait d’attendre à demain. Etant donné que nous sommes le huit, l’anniversaire du maitre zuko si je me souviens bien. J’aurais pu me borner à me tenir comme ça et à laisser les gens s’incliner devant moi. Quant il m’auraient versé dessus le thé sucré, j’aurais pu choquer tous le monde en me léchant les lèvres. Au ciel et sur la terre, moi seul suis saint.
Devant son irrévérence, Otsu éclata de rire.
- Bien sur. Je suis la vivante réincarnation de la puissance et de la sagesse.
- Alors, tiens-toi parfaitement immobile. Ne bouge pas ! Je vais chercher du thé pour te le verser dessus.
A ce moment, une abeille s’attaqua à la tête de la jeune femme, dont la pose de réincarnation fut aussitôt remplacée par de grand moulinets des bras. L’abeille, avisant une fente dans le pagne mal attaché, s’y précipita; Otsu riait aux éclat. Depuis l’arrivée de Shampoo Drama- Tel était son nom - Même Otsu, la réservée, ne passait guère de jour sans s’amuser de quelque chose qu’elle avait dit ou fait. Cette femme était des plus étrange Beaucoup de rumeur circulait a son sujet, notamment que sa famille, sept frères, était maudite et qu’ils étaient tous poursuivis par la déesse de la nature, la raison pour laquelle il voyageait et changeait d’habitat si souvent, de vrai nomades sans attaches. Mais hormis ses pitreries Shampoo était une femme extrêmement cultivé et mélancolique a souhait qui s’entretenait souvent avec le moine du village, mais dés qu’un villageois voulait aborder ce sujet elle esquivait la conversation ne voulant en aucun cas faire mention de quoi que ce soit a son sujet le rendant également très mystérieux.
Soudain, pourtant, elle cessa de rire.
-Je ne dois pas perdre ainsi mon temps. J’ai des choses importantes a faire !
Tandis quelle glissait dans ses sandales, ses petits pieds blancs, la jeune Shampoo demanda innocemment :
- Quelles choses ?
- Quelles choses ? As-tu oublié, toi aussi ? Ta petite figure vient de me le rappeler. Il faut tous préparer pour demain. Le vieux prêtre m’a demandé de cueillir des fleurs pour que nous puissions décorer le temple. Ensuite je dois tout organiser pour la soirée.
-Ou vas-tu cueillir tes fleurs ?
- au bord e la rivière, en bas du champ.
-Je viens avec toi
-toute nue ?
- Jamais tu ne pourras cueillir seule assez de fleurs. Il te faut de l’aide. Du reste, l’homme est né sans vêtement. La nudité constitue son état naturel.. Cela doit être similaire pour la femme … enfin celon toute logique …
-Vraiment j’aimerais mieux y aller seule.
Dans l’espoir de lui échapper, Otsu se hâta de contourner la partie arrière du temple. Elle se fixa dans le dos une hotte, prit une faucille, et se faufila par la porte latérale; mais quelques instant plus tard, en se retournant elle pue apercevoir la jeune Shampoo entourait d’une large toile d’emballage, du genre que l’on utilisait pour transporter sa literie.
-Ceci est plus a ton gout? Cria -elle avec un grand sourire.
-Bien sur que non tu as l’air grotesque. On va te prendre pour une folle ! Et ne marche pas a coté de moi.
-C’est bien la première fois que tu ne veux pas qu’une femme marche avec toi
-Shampoo !! Tu es parfaitement ignoble!
-Ne te fâches pas-tu sais bien que je te taquine. En outre, tes amoureux cesseront de t’aimer si je reste a tes cotés.
En bas, a huit ou neuf cents mètres du temple, des fleurs printanières s’épanouissaient en abondance sur les deux berges de la rivière Aida. Otsu déposa sa hotte par terre, et, au milieu d’un océan de papillon voltigeant, commença de manier sa faucille en larges cercles, coupant les fleurs près de la racine.
Au bout d’un moment Shampoo se fit méditative.
-Quel calme ici. Soupira-t-elle, d’un ton à la fois religieux et puéril. Alors que nous pourrions passer notre vie dans un paradis plein de fleurs, pourquoi préférons-nous pleurer, souffrir et nous perdre dans un tourbillon de fureur et de passion, nous torturer dans les flammes de l’enfer? J’espère que toi, du moins, n’auras pas à passer par tous cela.
Otsu, qui remplissait régulièrement sa hotte de fleurs jaunes de colza, de chrysanthèmes de printemps de marguerites, de coquelicots et de violettes, répliqua:
-Shampoo, au lieu de prêcher un sermon, tu ferais mieux de prendre garde aux abeilles.
-Tu sais Otsu, tu es la seul a pouvoir me parler de telle manière, tous le monde me nomme « reine des cieux » mais toi tu t’y refuse, enfin bref je me moque des abeilles, Otsu. Je ne veux qu’une chose: te transmettre l’enseignement fils de l’air sur le sort de la femme. Je sis peut être la seul femme de cette tribut d’où mon rang prestigieux.
-Le sort de la femme que je suis ne te regarde pas.
-Soit, je te l’enseignerais une autre fois peut être, je sens le sommeil m’appeler.
Et sur ces dernières parole la jeune femme s’allongea dans l’herbe laissant la somnolence l’envahir.
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